à la formation: secourisme appliquée à la haute montagne, organisée par Owen Samuel guide britannique et paramedic. La formation commençait par une journée très théorique dans les locaux de l'ENSA à Chamonix. Il fut question d'altitude, de traumatologie, de message d'alerte et de pharmacologie. Les "étudiants", tous guides de haute montagne, avaient au préalable suivit des modules en e-learning chez eux. Cette démarche personnelle visait à approfondir leur connaissance en secourisme et en médecine de montagne pour arriver à faire face plus sereinement à l'urgence médicale ou traumatologique en montagne. Le lendemain nous nous rendions à l’Aiguille du Midi pour la mise en place de 6 scenario visant à mettre en pratique ces connaissances théoriques. Il fut question de traumatologie des membres, du rachis et du bassin , d’arrêt cardiaque et de malaise, de plaies hémorragiques. Il a fallut conjuguer manipulation de cordes, bilan médical, immobilisation, extraction et message d'alerte en respectant la démarche systématique du BLS (Basic Life Support) en "DRC ABCD". D Danger se mettre a l’abri du sur-accident R Response (Alerte, Verbal, Pain, Unresponsive) C Catastrofic bleeding Ac Airvay (et cervical spine) B Breathing C Circulation D Disability ..(neurlogic). Cette méthode adoptée par tous les secouristes du monde, offre l'avantage d'être systématique et ainsi d’éviter d'oublier des éléments importants lors du bilan et de laprise en charge de la victime. La répétition de cet examen en toute circonstances et en tous lieux permet aux stagiaires de l'assimiler pour en faire un réflexe. Se former au secourisme"avancé" permets aux guides de partir en montagne avec leurs clients plus sereins comme l'atteste les témoignages que nous avons recueillis au moment du debriefing..

C'est en toute dernière minute qu'il nous a fallu changer de plan, j'ai appris vendredi soir le confinement des alpes maritimes nous avions prévu de nous y rendre pour skier de la vallée de Gordolasque vers la haute tinée et ainsi commencer la Grade Traversée des Alpes qui doit nous mener de la mediterannée à Innsbruck au fil des années. Bref on saute cette preière étape et on s'engage dans la suivante du Col de Larche en Ubaye vers Cervières dans le Brianconnais. Je connais bien le coin j'ai été guide dans les hautes alpes pendant 15 ans et j'ai quelques fois parcouru la haute Ubaye et le Queyras, j'y retourne avec plaisir avec ma bande de copain. Nous voilà parti pour une première étape musclée entre Larche et Maljasset, via les col de Portiola de l'Inferneto et de Ciaslaras, nous finissons dans le vallon de Mary de nuit content de rejoindre le gite de la Cure à 20h30 à la lueure de nos frontale. Les conditions du moment nous obligent a diner dans nos chambre assis sur nos lits un plateau sur les genoux. Le lendemain le reveil est dur apres une première étape de + de 2000 mètres de dénivelé et de 35/40 kilomètres. Nous partons donc très lentement les skis sur le dos remontant la vallée de l'Ubaye vers le col Longet et le bivouac Enrico Olivero, un superbe abris pour 6 personnes qui fait face au viso et surplombe Chianale. Arrvée au bivouac la chaussure de Franck est cassée il a perdu le vis de quanting plus rien ne relit la tige et la coque de la chaussure. Je réussi a la fivé avec une vis et un boulon avec deux rondelles. Heuresement j'ai une trousse de secours bien complète ces boulons sont dans lma trousse pour faire un traineaux de secours. Une belle soirée se profile je prépare un gueleton ce soir ce serra des pates au pesto d'ail des ours que j'avais recolté il y a quelques jours avec mon fils au pied du Salève, Léo a fait le reste.. Pour notre 3 eme jour ce serra tranquille on tourne autour de la tête des Toillis et on se pose tranquillement sur la terrrasse de la Blanche au fond de la vallée de Saint Veran. La B.A.S.P (brasserie artisanale de serre ponçon) ferra le reste! J4, on rejoint Abries par Caramentran le col de l'Eychassier, le clot du poulain et le vallon de Segur, beau temps belle neige les crampons et une corde fixe pour grimper les dernieres mètres du clot du poulain et c'est le regale dans une neige rester froide de glisser jusqu'à Ristolas ou nous attend la gardienne du Gite Hôtel les chalets de Lanza de Abries. Les téléphone retrouvent du réseau et nous revoilà tous plongé frénétiquement dans nos portables, cette coupure aura fait du bien. L'acceuil et le repas la nouvelle organisation des hôtel nous surprend par sa qualité et l'adaptabilité du personnel aussi, c'est génial de voir quon peut s'adapter assez vite a cette nouvelle donne imposé par ce virus, on mange bien on bois un peu et on rigole beaucoup tous ensemble, il faut dire que nous nous connaissons depuis 30 ans pour certains d'entre nous. J5, on fait quelques course dans l'echope ouverte des 7 h30 on charge nos lourds sacs et on se met en route vers le col Malrif objectif Cervières, le terme de notre raid où nous attend le van d'Eric. La montée est longue, nous commencons par porter nos sacs pendant 2heures avant de pouvoir chausser nos skis. A midi la halte picnic est sympa sur les myrtilliers. Arrivés au col de Malrif je décourvre avec joie que la neige la encore a l'air bonne et froide la descente est geniale vers les Fonds de Cervières. Nous avions prévu d'y dormir dans le refuge d'hiver malheureusement une équipe de tournage a elu domicile pour une semaine, ils nous offrent une bière et on repart un peu triste vers la vallée, une heure de "skating" pour traverser la plaine et rejoindre le Van seront necessaire, nous passerons la nuit à Freissinères.